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Comportement anormal


Bonjour,

Merci pour vos témoignages et encouragements. Je les reçois dans la douceur du vallon forestier où je vis ces premiers jours d'automne avec ma petite famille.

Cette lettre est un peu différente des autres. Tout comme le sujet: "hors des habitudes". En fait, je ne savais pas trop comment vous présenter cela, ni même si j'allais vraiment vous l'envoyer, bien que ce soit un sujet qu’Oriandre aborde assez souvent. Je m’en étais tenu écarté. Mais bon, les évènements de la vie m’invitent à partager avec vous. Comme je ne me souviens plus exactement des paroles successives d’Oriandre, j’ai écrit cette lettre dans la sérénité de mon foyer. En bas de page, le lien vers mon nouveau site (encore en "affinage").

Je vous adresse donc cette lettre suite à divers témoignages. Il se peut que vous soyez directement concerné(e). Autour de moi, les témoignages se multiplient de comportements « bizarres » : une personne calme devient et agressive et violente subitement, un médecin bienveillant et doux accueille de « façon odieuse », un compagnon aimant et heureux en couple qui va soudainement avoir des relations extraconjugales, voir un enfant qui rentre de l’école particulièrement agité. Beaucoup de témoignages affluent jusqu’à notre vallon depuis quelques semaines.

Le dernier date d’aujourd’hui. Une amie proche me dit à quel point elle est en joie, sa vie est emplie de joie et les conditions extérieures participent elles aussi à sa joie. Elle rayonne de joie. Tout est aligné… je revois cette amie une paire d’heures plus tard. Elle me semble si triste. Je lui demande ce qui ne va pas, et là rien ne va. Pourtant, les conditions extérieures n’ont pas changé, mais rien ne va.

Il me vint alors deux informations intérieurement. Tout d’abord, l’excellent livre de Benoit Cholet sur les parasites énergétiques d’un point de vue chamanique (les reconnaître, s’en débarrasser…lien ici livre Benoit Cholet) et en même temps je repense à cette première formation donnée par Don Miguel Ruiz. Il n’était pas connu en France, son livre allait sortir sur les accords toltèques. J’avais rencontré la personne qui a permis que son livre soit traduit et publié en français. Elle m’avait incité à suivre un enseignement avec lui. Nous avions fait cela avec un petit groupe durant quelques mois, par téléphone, avec une traductrice (il n’y avait pas encore internet, ni les « visio »). Don Miguel évoquait souvent le parasite, ou les parasites.

Vous pouvez être certain que les êtres qui manifestent habituellement de la douceur, de la joie, de la bienveillance, et qui subitement changent d’énergie, sont alors dépassés par un parasite qui se manifeste. Ce parasite peut être un accord pris dans le passé, un parasite capté à un moment ou un autre lors d’un choc, un accident de la vie, ou un parasite qui se manifeste sur l’instant.

Le parasitage énergétique est connu à travers le monde, dans les traditions occidentales, orientales ou les traditions de la nature (« chamaniques »). C’est ce que les guérisseurs philippins opèrent aussi.

Un peu comme les maladies, il y a des manifestations aigues et d’autres plutôt chroniques. Certaines personnes vivent de manière habituelle sous la coupe d’un parasite (ou groupe de parasites) et manifestent par exemple de la malveillance, de l’apathie, un comportement destructeur envers autrui ou soi-même.

Ce qui semble « nouveau », en tous cas je le remarque autour de moi, ce ne sont pas les parasites, c’est qu’ils se manifestent autant. Cela est si « grossier » bien souvent, comme dans le cas de mon amie, que nous pouvons identifier cela facilement. Une personne profondément bonne ou lumineuse ne passe pas dans un autre extrême sans raison, car ce n’est pas sa vraie nature. En fait, notre nature est divine. Emplie d’amour, car elle est pur amour. Il suffit de regarder la plupart des bébés pour le constater.

Ces derniers jours, j’ai eu suffisamment d’exemples pour que cela m’incite, exceptionnellement, d’écrire cette lettre.

Je vous écris ce courrier non pas pour vous inquiéter, mais pour ne pas vous laisser emporter par la réduction facile : « tiens, cette personne est délirante ». Ou « infâme », et de réagir à la personne.

Car le parasite a une seule fonction : se déployer, prendre le contrôle, et réveiller les parasites chez d’autres êtres. C’est assez primaire.

Tout comme avec les virus, dans certains moments de faiblesse, le parasitage peut être facilité. Combien de personnes ont rejeté les enseignements de paix et de compassion du Dalai Lama quand il a eu des propos déplacés en public à un certain âge…

Si vous sentez que vous êtes réactif, que vous souhaitez attaquer ou vous défendre, c’est peut-être qu’un parasite est aussi présent en vous.

Il y a divers remèdes à cela.

Déjà observer la situation.

Depuis un axe intérieur ancré dans votre vraie nature, dans l’amour, la paix et la présence, observez. Observez avec une attention compatissante. Observez avec empathie.

Que ce soit en vous ou chez autrui, observer sereinement apporte une énergie qui suffit parfois à accueillir le parasite et lui offrir une porte de sortie.

Si vous voyez dans l’observation une manifestation grossière du parasite, vous pouvez dissocier intérieurement la présence lumineuse de la personne de la manifestation ponctuelle (ou chronique) du parasite. Cela permet de dissocier et d’envisager de pouvoir aider.

La lumière est un bel écho au parasite. Si cela est possible, aidez la personne en face de vous, si elle manifeste cela devant vous, à observer : « vois, tu étais comme ceci il y a quelques minutes, ou quelques heures… et vois que ce qui s’exprime ce n’est pas toi. Il y a là un parasite. Est-ce que tu peux voir cela ? »

Tout comme les virus physiques, les parasites énergétiques peuvent être gérés avec des moyens simples, et c’est le cas la majorité du temps. Parfois, pour les plus coriaces, cela nécessite une « extraction » pour être renvoyés vers la lumière.

Il y a diverses façons de se débarrasser d’un parasite. Mais sa nature énergétique fait que les thérapies mentales ne fonctionnent pas. Il est insensible au dialogue mental. Les seules paroles auxquelles il réagit, viennent de paroles lumineuses : méditation, prières, chants de guérison, etc.

En fait un parasite cherche tout comme les autres êtres de la création à revenir à la lumière. Il lui manque juste un portail pour rejoindre cette lumière et s’y transmuter en onde d’amour.

Selon divers critères, et vos possibilités, cela est plus ou moins facile de libérer le parasite. Lorsque vous faites cette « opération », vous êtes juste un canal de cette lumière qui vient aider.

J’ai appris à être humble face au parasitage. Je pensais que c’étaient des histoires à dormir debout, que nous pouvons toujours revenir à travers la raison à un état normal.

J’avais vu les opérations des guérisseurs philippins, mais je restais têtu et orgueilleux sur ce sujet.

Un jour, je participais à une cérémonie chamanique, ou un homme présent a éveillé en lui un « esprit loup garou ». Il a été cadré physiquement par l’équipe en place, mais je sentais ses effluves énergétiques aller vers les participants alentour. J’ai eu l’élan de protéger une femme à mes côtés, et je me suis interposé entre l’esprit loup garou et elle, dans l’invisible. Je savais que mes protecteurs pourraient agir. Je lui offris donc mon corps énergétique pour assouvir sa soif et laisser les autres tranquilles.

La cérémonie se finit. Chacun partit chez soi.

De retour à la maison, je sentis subitement une énergie violente apparaitre. De tempérament plutôt calme et végétarien depuis des années, je sentais une violence inouie être présente, et une envie irrépressible de manger de la viande rouge.

Plus exactement, ma nature paisible était toujours présente, mais en arrière-plan, et j’observais qu’au premier plan quelque chose s’exprimait dont je n’avais pas le contrôle. J’essayais de l’intérieur, mais je n’avais plus accès aux manettes.

Cette énergie était très violente. J’ai rejoint une amie qui avait perçu mon état et me proposait d’aller voir une femme de ses amies pour boire un thé. Je roulais à vive allure pour rejoindre mon amie. Ma conduite était dangereuse, et la bête espérait qu’avec cette conduite provocatrice un conducteur allait s’énerver, s’arrêter, et que la violence pourrait se déchainer. Malgré les queues de poisson répétitives, cela n’arriva pas.

Je rejoins mon amie et la suivis quelques minutes en voiture et nous arrivâmes chez cette femme pour le thé.

En guise de thé, cette femme se présenta. Elle était guérisseuse et me proposait de m’enlever le mal grâce à une magie à laquelle elle avait été initiée en Amazonie. Je lui répondis que j’étais d’accord, comme si sa présence m’avait permis momentanément de reprendre les manettes, mais ma réponse fut suivie de paroles froides qui menaçaient cette femme de lui faire violence si elle essayait cela.

Elle ne se démonta pas. Elle commença sa medecine. Son exorcisme. Cela prit un bon moment. Mais à un moment, je sentis soudainement que j’étais libéré. Mon regard changea instantanément, ma présence aussi. J’étais épuisé.

Je vous passe les détails, mais depuis j’ai l’orgueil et l’arrogance, concernant ce sujet, qui ont réalisé un net repli.

Cela me permet aussi d’aborder les êtres de façon différente. J’observe les apparences, et ce qui ne se manifeste pas. J’apprends par l’expérience. J’ai beaucoup de respect et d’humilité face à ces phénomènes, et je ne tire pas de conclusion trop hâtive.

Je suis devenu bien méfiant dans les cérémonies chamaniques, les soins énergétiques, ou autres occasions où les corps énergétiques s’ouvrent et peuvent potentiellement rencontrer diverses énergies.

Ce que j’ai vécu avec ce parasite est un extrême. J’ai rencontré d’autres parasites, que ce soit lors de la formation avec Don Miguel Ruiz ou dans d’autres contextes. Les extrêmes ne sont pas si fréquents que ça. Alors sachons que cela se manifeste particulièrement en ce moment. Peu importe de savoir pourquoi. Les temps actuels nous demandent peut-être d’affiner notre canal de lumière, de rester humbles, stables, ancrés, offerts au divin en un don de soi de plus en plus entier, et de nous entraider les uns les autres à nous libérer de ces parasites.

La lumière de l’amour n’est pas une arme face à la noirceur, c’est l’espace qui accueille le sombre qui souhaite venir s’y réfugier comme dans les bras d’une mère douce et aimante.

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